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23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 08:41

Tout va plus vite cette année, avec un calendrier pascal qui nous a fait entrer en Carême le 10 de ce mois, il y a donc déjà 2 semaines ( je sais, certains diront : " De quoi il parle , celui-là?", mais, comme a dit un certain...Ponce-Pilate : " Ce qui est cérit  est écrit " ), qui va nous mettre Pâques le 27 mars, " compactant" ce début d'année, mené à train...d'Enfer ! Alors, aant quelques déplacements d'ordre familial, j'ai choisi  d'évoquer brièvement quelques sujets qui me passent par la tête, reprenant la formule " De tout un peu" que je vis utilisée jadis dans la Presse algéroise.

 

- Tout d'abord, vous avez pu constater la présence d'une fort belle vidéo tirée du blog du cercle algérianiste d'Aix-en-Provence,renforçant ainsi nos liens d'expression avec ce cercle, dont je fais d'ailleurs partie. Ce document tresse une couronne de faits quotidiens illustrant la vie " Là--bas", et j'ai moi-même trop de souvenirs de Blida, pourtant connue dans des conditions bien particulières, piur ne pas y faire écho. Mais, il y a plus: notre amie Hélène nous a adressé un  message pudique, qui n'en est que plus pénétrant dans sa portée. Et, pour parfaire le tout, elle a " accroché sa charrue aux étoiles".

- Un autre signe de ce qu'on pourrait alors appeler " le Printemps algérianiste" ? Un des nôtres, lui aussi lecteur assidu de "maltalger" , délaissant la formulation administrative du " communiqué" , a eu l'idée d'évoquer sous forme de missive à tous ses destinataires locaux  un film sorti en 1955, " Port du Désir "s'articulant aurtour de Jean Gabin et de Henri Vidal ( que je me souviens avoir admiré, en compagnie de mes parents, au cinéma " Le Régent" rue d'Isly, dans " FABIOLA ", à peu près à la même époque ), se déroulant dans un Marseille d'anthologie quelque peu nostalgique, et pouvant intéresser le public algérianiste par la vue des paquebots de notre temps, qui firent partie intégrante de notre Destin. Mais, au passage, il m'a lancé un amical et chaleureux "défi" nominatif en vue d'obtenir toute précision possible à propos de ces navires. Cela a entraîné de ma part nombre de recherches dans ma vidéothèque, singulièrement parmi mes vieux VHS...Recherche aux résultats positifs, générant une réponse à tous les destinataires, lesquels ont de suite compté parmi eux des personnes suffisamment intéressées pour réagir à  leur  tour en de sympathiques messages.... Voilà qui à l'évidence répondait à un  besoin  de communication spontanée, de rappels de souvenirs, d'évocations personnelles...Bref, un élan de VIE !  

En nos temps plus que troublés, en constatant aussi combien nos rangs s'éclaircissent par disparitions successives, ce genre de réaction nous ramène à l'essentiel: nous n'étions pas seulement les "pions" que l'on, s'acharne à nous faire croire : nous avions une Vie, bien dans le réel, ce qui n'empêchait pas le rêve et les émotions, car, s'être ainsi attachés à des navires, n'était-ce pas, comme l'avait dit Lamartine, leur donner une âme ?

 

- Lors de l'évocation précédente des 6 Février tragiques, le nom de Brasillach a été prononcé. Je me suis replongé depuis sur deux ouvragesde lui qui noius replongent irrésistiblement dans le Paris de l'entre-deux-guerres, hors de tout engagement barbare. Il s'agit de "Notre Avant-Guerre" et des " Quatre Jeudis". Dans ce dernier livre, figurent de passionnantes études de critique littéraire par le jeune homme qu'était alors l'auteur de " Comme le temps passe". Je me suis attaché plus particulièrement à son étude de Péguy. A creuser ! Quant au premier, c'est une trésor d'évocation de ce qu'était alors le Quartier Latin..Cela nous expédie sur une autre planète...;Et, que de noms célèbres parmi ces jeunes "intellectuels" qui se côtoyaient  alors et qui allaient plus tard s'entre-déchirer ! Quel gâchis !!!.

is

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commentaires

M
Ce n'est pas pour rien que nos amis (?) Anglais accordent le genre féminin aux bateaux quand tout le reste est neutre... Tes évocations ont le poids du soleil qui s'attarde, ravivant nos sensations ... Merci.
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M
Merci Pierre pour ces rappels et ces souvenirs qui sentent bon l enfance , même si je n ai jamais pris le bateau d Alger a Marseille, je les ai vu arriver des hauts de marseilleveyre....
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H
Bravo pour ces trois évocations. Chacune d'elles nous amène non seulement à nous souvenir, mais aussi à méditer. Elles nous rassurent sur ce lien de l'esprit qu'est l'Algérianisme.
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M
Ce n'est jamais en vain qu'on fait appel à ta mémoire et à ton érudition; mais la sensibilité est là, qui en fait "autre chose".... on aime, on sourit, on rêve !
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